Nous vivons dans un monde où l'information est omniprésente. De notre lever à notre coucher nous recevons des tonnes d'informations. Alors que faisons-nous de toutes ces informations qui nous entourent ? Comment les captons nous ? Comment les organisons nous ? Comment nous réagissons ? Et si notre code génétique comportemental entrait en jeu à ce moment là ?

Cet article sur le code génétique comportemental se présente en trois parties :
- partie 1 : La réalité qui nous entoure
- partie 2 : L'action et l'impact des filtres
- partie 3 : A quoi ça sert et qu'en faisons nous

Dans cette deuxième partie je vais aborder « L'action et l'impact des filtres ».

L'action des filtres :
Dans la partie 1 de cet article, nous avons vu que nous captons à tout instant en moyenne 1 information sur 100 disponibles et que ce sont nos filtres internes qui effectuent cette sélection. Et nous faisons cela très, très vite, à la limite de nos capacités biologiques. Et nous pouvons faire cela très rapidement parce que nos filtres sont devenus complètement inconscients. Et c'est cette inconscience qui apporte la rapidité pour ne pas dire l'instantanéité. Le revers de médaille de ces filtres inconscients c'est qu'ils sont en dehors de portée de notre conscience. Ce qui veut dire que nous ne les utilisons pas volontairement mais qu'ils se déclenchent tout seul et font leur boulot : filtrer, c'est à dire privilégier certaines informations et en éliminer certaines autres. 

Avec l'habitude on a l'impression que cette manière d'agir et de filtrer nous est naturelle et est même la seule vision possible en oubliant complètement que les autres personnes peuvent capter les informations autrement, filtrer autrement, privilégier autrement et éliminer autrement.

Si vous mettez un filtre rouge en permanence sur vos yeux, vous verrez tout ce qui vous entoure plus ou moins teinté de rouge. Si un de vos collègues porte un filtre bleu sur les yeux, il verra le monde autour de lui plus ou moins teinté de bleu. Si votre autre collègue porte un filtre vert, pour lui tout sera plus ou moins teinté de vert. Dans ce cas précis, il y a le monde unique, la réalité unique et puis il y a trois visions différentes, plus ou moins teintées, chacun avec sa couleur, trois perceptions différentes de ce monde unique. Tout va bien jusqu'au jour où ces trois personnes se rencontrent et discutent de ce qu'elles perçoivent. Si elles veulent se mettre d'accord sur « la réalité », le débat risque de durer longtemps. Tant que ces personnes n'auront pas pris conscience qu'elles portent des « lunettes teintées », de plus de couleurs différentes, elles auront beaucoup de mal à comprendre ce qui se passe. Cette prise de conscience est la première étape pour passer au delà des filtres. La deuxième étape sera d'avoir le courage d'enlever ses propres lunettes et découvrir une autre réalité, non teintée, une réalité moins déformée qu'il sera plus facile de partager avec les autres à condition qu'eux mêmes aient ôté leurs lunettes. Les plus curieux pourront même aller jusqu'à emprunter les lunettes de couleurs différentes de leurs collègues pour voir comment ils voient le monde. Cette expérience est très enrichissante.
L'impact des filtres :
Je parle dans le chapitre précédent de réalité moins déformée. L'expression « moins déformée » veut dire qu'en fait il y a des tas d'autres filtres qui viennent impacter notre vision du monde. Et parmi ces filtres il y a nos filtres comportementaux, inconscients eux aussi, qui agissent exactement comme les lunettes teintées, ils filtrent, ils déforment notre perception du monde qui nous entoure. Ces filtres comportementaux forment notre code génétique comportemental avec ses différentes composantes appelées Métaprogrammes. Les Métaprogrammes sont des processus internes inconscients qui agissent rapidement, instantanément et que nous utilisons pour interagir avec le monde en traitant et organisant les informations provenant de ce monde extérieur. Ils nous permettent :
- D'orienter notre vision,
- De capter de manière privilégiée telles ou telles informations,
- De bloquer l'entrée de certaines autres informations,
- De façonner les informations captées,
- D'organiser ces informations,
- D'enregistrer ces informations,
- D'analyser ces informations,
- D'agir et de communiquer en fonction des analyses réalisées.

Ces filtres sont comme des portes d'entrée sur le monde extérieur. Ces portes s'ouvrent ou se ferment pour laisser passer ou non les informations. Ces filtres sont inconscients et ils se déclenchent tels des réflexes, à notre insu. Ils filtrent sans demande de notre part et nous avons l'intime conviction que ce qui a réussi à passer à travers les filtres n'est que la réalité. L'avantage de cet automatisme est sa rapidité de réaction. Et c'est cette rapidité qui nous rend efficace. Si dans le cadre de votre travail, pour une tâche ou une fonction précise, vous devez rapidement repérer et traiter un élément particulier de l'environnement et que vos filtres captent instantanément cet élément, vous serez efficace dans la réalisation de cette tâche ou de cette fonction. A l'inverse si vos filtres ne repèrent pas, ou pas rapidement, les éléments recherchés vous serez inefficace dans la réalisation de cette tâche ou de cette fonction. Par contre vous serez sans aucun doute efficace sur une tâche nécessitant de repérer les éléments inverses. Je reviendrai sur ce point ultérieurement.

Prenons un exemple concret. Si, lorsque vous abordez une nouvelle tâche vous avez besoin d'avoir une vue d'ensemble, vous avez besoin d'appréhender la totalité des composants concernés et que la personne qui vous présente cette tâche saute d'un détail à un autre, ouvre parenthèse sur parenthèse, et vous inonde de points particuliers qu'elle a beaucoup de mal à relier à l'ensemble du sujet, vous allez avoir du mal à bien comprendre le sujet. Vous ne serez ni attiré, ni motivé par ce sujet. Et si vous devez quand même travailler sur cette tâche vous commencerez par chercher les informations qui vous permettront de construire cette vue globale dont vous avez besoin. A partir de là vous serez plus à l'aise pour poursuivre.

A l'inverse si vous aimez vous pencher sur les détails, creuser tel ou tel point précis et que la personne qui vous présente la tâche ne vous donne qu'une vue globale de la situation, vous allez vite vous ennuyez, vous en aurez marre de cette « théorie ». Si vous le pouvez vous fuirez ce sujet, sinon vous irez chercher vous même tous les détails dont vous avez besoin.

Vous venez de découvrir à travers cet exemple l'un de nos Métaprogrammes, l'un des éléments de notre code génétique comportemental : Global ou Détails. Il y a des personnes qui ont besoin d'une vue globale pour bien appréhender une situation, les détails ne les intéressent pas ou peu. Ils seront motivés dès lors qu'ils auront cette vue globale. Il y a des personnes qui ont besoin d'avoir des détails et qui se construisent une vue constituée de tous ces détails. Ils seront motivés par tous ces détails et ils se perdront dans une vue trop globale. Et puis il y a des personnes qui seront aussi à l'aise avec une vue globale que dans les différents détails.

Il est important d'identifier comment chacun de nous fonctionne, ce que nous sélectionnons par habitude ou expérience, ce que nous voyons en priorité, ce que nous entendons de manière privilégiée, ce que nous ressentons familièrement. Bref identifier nos propres filtres.

Dans mon article précédent j'abordais la partie 1 : La réalité qui nous entoure.
Dans mon prochain article j'aborderais la suite et fin de ce sujet, la partie 3 : A quoi ça sert et qu'en faisons nous.

source :  http://www.fruitymag.com/code-comportemental-a4448.htm 

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